Chapitre 5: La crise d'angoise

Ca y est! Notre colaboration porte enfin son premier fruit. Zahra obtint un rendez-vous client près de Douai suite à une enquéte de rue. Nous y allons pour offrir un soin du visage et faire découvrir nos produits. Nous arrivons chez cette fille interessée par les produits, il y avait aussi deux hommes qui sont apparemment ses frères. Nous faisions notre numéro de vendeur, apparemment le rendez vous se passe bien. Zahra mets facilement les gens à l'aise. Logiquement pour presenté les soins du visage il faut laisser le client potenciel essayer le produit lui-même en demandant ses impressions mais Zahra insiste pour ne pas faire comme ça, elle veut que j'applique les produits sur la peau moi-même. L'un des frères connait notre activité et n'arrête pas de répéter que les produits sont trop cher.. D'autant plus qu'elle semble interessé pour prendre un programme de contrôle de poid. L'entretien tourne cours quand ce même frère rappelle à tout le monde qu'un restaurant les attends et tout le monde s'apprête à sortir d'un coup, mais les produits sont interessant on va bientôt nous rappeler ( bon moyen pour casser la vente et protéger sa soeur d'une dépense sans doute..) Bien que nous ayons réussi à lui donner envie le plan tombe à l'eau.


De retour dans la voiture (je n'avais pas encore réalisé que c'était foutu) j'étais très content de ce contact qui me semblait prometteur. Zahra me dit que ce n'est pas la peine avant de partir la nana lui à fait une tête d'un air de dire: ça ne va pas aller. Et nous réalisions que la sortie resto était un prétexte. Je demande donc, sinon, j'ai été comment?


Je me suis pris un enorme pipeau par Zahra.


-"Je la tennais, j'avais créer le besoin et toi derrier tu fesais le guignol avec son frère, je deteste qu'on casse mon boulot, si c'est comme ça tu vas te demmerdé tout seul. Ton rythme ça va pas, dit toi qu'on n'as pas que ça a foutre de discuter de bout de gras. Tu veux pas planter une tente non plus? Serieux comment t'as cassé mon boulot, j'avais bien créer le besoin, je la tennais. Mais bien sûr toi avec tes conneries, si c'est pour faire ça il fallait attendre dans la voiture. j'aime pas avoir quelqu'un dans les pattes quand je travaille..


Et ainsi de suite pendant au moins 10 minutes sans que je puisse en placer une.. avec elle les prise de bec sont toujours vraiment longues et interminables.


Un soir, nous étions un samedi mi mai, je devais retrouver Julie et un autre colègue pour un évenement sportif afin de présenter la gamme de produit destiné à la nutrition liée au sport. Et d'un coup Zahra fut prise de tremblement incontrôlable. Une crise d'angoise. Je la conduis vite au urgence. Elle me serrait la main droite pendant que je conduisais, je passais les vitesses de la gauche.


A l'hopital, elle fut vite prise en charge et je l'accompagnais. Elle disait au medicin de garde qu'elle avait des tonnes de soucis à résoudre, qu'elle voulait juste dormir. On lui prescrit des somnifères. Avant de s'endormir elle insiste pour que je reste là. Mais je dois aller un un évenement le lendemain, je voudrais vraiment me reposer pour y aller. Mais elle me prend par la pitié, j'annule, sous ses conseilles j'envoi juste un message pour dire que j'ai un imprevue (surtout n'en dit pas trop..)


J'ai passé la nuit entière à son chevet, somnolant, m'assoupissant, veillant sur elle. Le lendemain je la ramené chez moi et m'en occupe du mieux que je peux. Le soir venu un appel de Julie furibonde pour l'avoir planter sans explication. J'eus un vif échange avec elle. Je raconte briévement la situation et Julie me reproche de l'avoir trop écouter, elle aurait pu demander de l'aide à d'autres, elle as sûrement de la famille etc.. Je finis par perdre mon sang froid et je lui raccroche au nez.


Zahra me dit que j'ai raison car de toute façon Julie est nocive pour moi. De plus j'ai une personne malade à m'occuper. Zahra passe une bonne partie de la soirée à pleurer et me raconter sa triste vie pleines de galère. Comment sa famille l'a repousé après qu'elle soit rentré enceinte sans le père, comment ses frères étaient violents avec elle quand elle était petite, sa reprise des études, la mort de son père, la vie avec les rats, un ancien compagnon avec qui elle avait vécu s'était attaquer à son fils (je n'ai pas tout compris, au milieu des pleurs j'ai entendu: mon fils disait, il essayait mais ça ne rentrait pas). Zahra l'appelait Yvan me l'payer ce type..


J'etais embêté avec tout ça moi, je la serrais dans mes bras en parlant doucement pendant qu'elle pleurait à chaudes larmes. Et le lendemain je dois travailler. Comment faire?


Zahra me donne la solution, on ira tout les deux chez le medecin et il me donnera un arrêt de travail, c'est facile à obtenir. Comme ça je reste la ma maison une semaine et je prends soin d'elle. Le soir tombe, avant de dormir elle a besoin de parler et de m'entendre parler. Elle propose de m'exercer à placer ma diction en lisant à voix haute. Je cherche de jolies histoires sur le net et elle s'endort en écoutant des contes de fée.