Chapitre 14: L'envie de me libérer

Au debut de l'hébergement de Zahra quand je cherchai des contes à lui raconter, elle me repétait souvent l'histoire du renard et de l'âne. C'était un renard tombé dans un puit qui ne pouvait plus remonter. Un âne qui passait par là entendit ses appels au secour et alla voir ce qui se passait au fond du puit. Le renard demande alors à l'âne de descendre dans le puit pour qu'il puisse monter sur son dos et ainsi il pourrait sortir du puit et une fois dehors il aiderait l'âne à sortir. L'âne accepte et descend dans le puit, le renard parvient à sortir et une fois dehors il laisse l'âne dans sa situation avec seulement ses yeux pour pleurer.


Zahra me disait que j'étais comme cette âne et qu'elle empécherait tout les renards du monde de s'approcher de moi parce que j'étais un veritable ami comme elle n'en a jamais connu. J'ai réàliser bien trop tard que le seul renard qui m'entourait c'était elle... Elle qui m'a fait tomber dans son piège à son avantage et à mes depens.


Un week end, j'étais seul chez moi, j'avais conduit Zahra chez sa mère, je me connecte sur MSN pour la première fois depuis bien longtemps (elle monopolise toujours l'ordi , la goule) et je vois connecté.. Julie!! J'entame la conversation. Elle n'as pas très envie de discuter et m'en veut encore beaucoup depuis versaille. Mais j'arrive quand même a lui expliquer sommairement mon quotidien. Je suis tomber dans un piège, je n'ai plus ma vie à moi. J'ai peur de prendre des décisions, j'ai peur des represailles, je ne suis pas en securité chez moi. Je lui explique aussi que l'activité n'avance pas car ils y a toujours des complications et que je n'arrive pas à la mettre au boulot ni moi de faire quoi que ce soit. Julie m'explique que depuis que je l'ai recruter j'ai changer et que je n'ai plus l'enthousiasme d'autrefois, on est bien d'accord.


Elle me dit de me poser cette question: est-ce que je suis plus heureux maintenant? Evidemment non!! J'aimerai tellement ne pas l'avoir rencontré et que ça soit comme avant. même si je ne m'en sortais pas trop je ne pouvais m'en vouloir qu'à moi même mais là je suis coincé, sous emprise.. Le pire c'est que j'ai besoin d'elle pour lancer mon activité car seul j'y arriverai pas et qu'elle a les capacités dont j'ai besoin pour approcher les clients.


Julie me dit que non je me trompe, elle n'as pas les capacités, elle ne sait pas se remettre en question, ni écouter, ni apprendre, que je devais arrêter de la mettre sur un pied d'estale. C'est là que j'ai réaliser un peu plus qu'elle ne me sert vraiment à rien.. Juste avec une conversation avec une amie extérieure. Je suis donc bien isolé et entouré de mensonges et que je dois récuperer ma vie. Julie m'a dit être contente d'avoir eu des nouvelles pour finir même si elle n'était pas contente du contenu.


Quelque jour plus tard, elle est chez moi. Je lui dit, il fait beau, j'ai besoin de marcher et de sortir. Elle me laisse faire, je vais à l'EPSM pour rencontré une personne à qui parler. Je me retrouve dans le bureau d'une infirmière dont j'ai oublié le nom. Et je lui raconte mon quotidien. Elle me dit que j'ai la même ambivalence que les enfants battus envers leur parents et me dit que je dois la mettre dehors (mon oeil au beurre noir est encore recent ce jour là). Je lui dit que je ne peux pas c'est inhumain de jeter quelqu'un dehors. Elle me repond que c'est inhumain ce que je subis. Cette simple phrase m'a énormement aider à me remettre en question. Merci à vous infirmière...


Pendant l'entretien la goule m'appel et m'envoi faire les courses avec toujours sont ton cassant. "Va chercher du miel de ruche. Tu sais qu'est ce que c'est une ruche?. Alors te trompe pas ça changera" Une fois le téléphone raccroché je fond en larme devant l'infirmière. Elle me conseille de porter plainte, elle ne peut pas faire grand chose d'autre. Avant de faire des courses et de rentrer je passe chez le medecin faire constater mes blessures au visage et je passe à la police. Comme je crains les represailles je ne pose qu'une main courante.


En expliquant mon cas à la police je vois bien qu'ils ne comprennent pas ma situation et j'ai le droit à des sourires moqueurs. Pour eux je suis un con qui se laisse faire...


J'ai eu par la suite deux appels de la police pour m'aider mais je n'ai pas pu leur parler d'avantage, parce-qu'à chaque appel, elle goule était juste à côté et écoutait la conversation. Malgrès mon envie d'en raconter plus, je ne pouvais pas et je fesais croire à un faux numéro. Quel frustration encore...


Zahra avait un contact MSN qui s'appellait Jessy. Elle disait que c'est un ancien petit ami, celui avec qui elle a eu ses premiers rapports sexuels et avec qui elle est toujours plus ou moins rester en contact. Jessy vis à Douai avec sa copine, apparemment cette copine n'aime pas Zahra et du coup ils se voit plus . Elle se plaint souvent à lui de mon comportement et me fait bien remarquer sur sa photo de profil qu'il est costeau. Elle me dit qu'il va venir me taper si ça ne va pas dans son sens.


Un soir d'engueulade (comme bien souvent) elle me dit avec l'ordi sur les genoux que Jessy n'ai pas content après moi et qu'il veux me parler. Elle m'instale l'ordinateur avec MSN sous les yeux et la conversation avec Jessy. Jessy écrit une ligne qui m'est adressé:
"Tu devrais lui foutre la paix, elle gére beaucoup de chose, sinon tu auras à faire à moi"
J'ai voulu lui repondre mais dès que je tapais une ligne la goule effacait tout en gueulant:" lui dit pas ça", dit lui que j'ai raison". J'essaie à nouveau d'écrire quelquechose mais elle recommance. Je me suis trouver dans un tel état de frustration d'étre accusé de tout les torts et de n'avoir aucun droit de repondre que j'ai littéralement explosé!!!


J'ai replié l'ordinateur et de rage j'ai envoyer 3 ou 4 grands coups de poing sur la table en criant, j'en ai marre, j'en ai marre, j'en ai marre. Et je suis partie dehors en claquant la porte. Il avait fait chaud ce jour là j'étais en debardeur dehors la nuit. Ma main avait gonflé j'ai bien cru que je l'avais cassé. Alors que je grelottais dans les rues la nuit je me disais que la situation ne pouvait pas duré trop longtemps. Je suis dehors et j'ai froid, elle est chez moi au chaud. Quand je suis rentré elle a dit avoir expliqué à Jessy que je me suis comporté comme un gamin et que je suis parti (comme toujours aucune remise en question).


Plus tard, elle s'est faché avec lui et l'a bloqué sur MSN, soit disant il a refusé de l'aider à démenagé...


Zahra que je conduisais donc souvent chez sa mère m'avait dit que sa mère aussi commençait à en avoir raz le bol de moi et de mes gaminneries et qu'elle ne voulait plus jamais me voir chez elle. Donc quand j'ai conduis Zarha chez sa mère ensuite elle me fesait attendre dans la voiture. Son plus grand frère Fayçal qui passait par là et qui lui aussi rendait visite à sa mère m'a vu attendre dans la voiture et m'a lui poliment convié à entrer. J'accepte car je m'ennuie. Une fois dans la maison, Zarha me toise de son regard noir, je lui ai désobéi et ça la ronge. Elle explique quelquechose en arabe à son frère d'un ton très en colère..


Plus tard une fois rentré, Fayçal me donne un coup de fil. Il me demande pourquoi je refuse d'entrer chez sa mère!! Je lui explique que c'est sa mère que ne veux pas que je rentre. Il était donc évidant que la version de Zarha était differente d'une personne à l'autre. Fayçal commence à prendre conscience de la situation. Il enrage. Il me dit qu'il va falloir mettre les choses au clair avec elle et qu'il peut me demander de l'aide si je veux. Il m'interdit juste de la frappé car ça reste sa soeur, mais je peux crier et la foutre dehors sans souci. Je n'en suis pas arriver là mais je savais que j'avais un allié. Fayçal disait que si il n'avait pas peur que ça me retombe dessus il irai de ce pas cassé la gueule de sa soeur!!!. Je lui repond que plus de violence n'arrangerait rien. Cette conversation en tout cas m'as bien aider elle aussi à réaliser que la goule à une version difference pour moi et une pour sa famille.


Plus tard, un soir où Zahra était chez moi, il fesait très chaud, c'était le ramadan, plus precisement la nuit du destin. Je lui ai demander ce que cela voulait dire, j'e n'ai eu en reponse que des cries puisque c'est evident et je devrais le savoir (je pense qu'en fait elle ne sait pas elle même). Elle me demande de ne pas la deranger car elle va s'enfermer pour faire des choses saines dit elle. Je l'ai juste vu mettre un linge sur la tête et s'enfermer dans la chambre. Je l'entend parlé en arabe à travers la porte avec l'intonation d'un enfant qui récite par coeur une fable de Lafontaine.


Une fois son rituel terminé, elle s'aprete à la nuit et me demande une histoire. Elle avait ouvert la fenêtre et mis le chauffage (nous étions en septembre....) Elle ferme la fenêtre et se met au lit en oubliant le radiateur. Alors je le ferme mais pas bien jusqu'au bout et le thermosta ne fait pas "claque" comme il le fait quand le radiateur est bien éteind. La goule s'enerve et me dit que ça n'a pas fait le bruit. je lui dit que si car je n'ai pas envie de discuter. La conversation s'envenime vite, elle me dit que c'est la nuit du destin et qu'elle ne doit pas s'énerver et qu'a cause de moi c'est gaché. Je lui dis que c'est pas de ma faute elle s'enerve quoi que je fasse. Elle se leve et ça part une fois de plus en grosse engueulade et elle me suis dans le salon pour me gueulé dessus. La dispute part très loin je suis roué de coup, elle vise le visage. Je me protège tant bien que mal. Un coup de poing me coupe la lévre et un filet de sang inonde mon t-shirt. La goule s'arréte de frapper et dit: "et alors".


Elle part dans la salle de bain et reviens en pleurant avec une serviette qu'elle me tend. Elle me dit que c'est pas de sa faute c'est moi qui la pousse à bout. Je réalise qu'elle fait semblant de pleurer et peut-etre ce n'est pas la première fois. La situation est intenable il faut vraiment qu'elle dégage de chez moi. Je ne la crois plus. Comment faire pour le libérer?