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Chapitre 17: Oh non! Pas toi...

Cela fait plus de 3 ans maintenant que je n’ai pas touché à ce blog mais le temps est venu de le compléter en vous parlant un peu plus de Julie. Je n’ai pas toujours donner une image très reluisante d’elle dans cette histoire et pourtant elle a profondément marqué mon esprit et je pense encore souvent à elle. J’ai eu de la chance de la connaitre, elle n’était pas comme les autres. Son charisme malgré ça petite taille, sa personnalité, son énergie, son enthousiasme, son charme et son petit quelque chose que je ne sais décrire en faisaient un personnage attachant et un leader naturel. Si ce n’avait été elle, je ne serai pas entré dans cette activité et je ne serai pas resté si longtemps à m’acharné à trouver des clients. La goule en bon petit pervers narcissique qu’elle est, s’était bien employer à casser mon lien avec elle car ce lien était trop fort à son gout. Comme j’ai eu mal de lui tourner le dos à cause de cette satanée goule. J’ai eu grande peine à recoller les morceaux une fois la goule partie mais même si à l’époque je n’avais pas vraiment les mots pour tout expliquer, Julie m’a pardonné. Nous sommes restés de bons amis, puis j’ai fini par quitter l’activité. Elle aussi plus tard l’a quitté, puis elle est tombée malade. Une putain de tumeur. D'années en années nous nous sommes plutôt perdus de vue et puis seuls les “joyeux anniversaire” et les “joyeux noël” constituaient nos échanges. C’est avec beaucoup de peine que j’ai appris que Julie est décédée le 31 mai dernier suite à son cancer.... J’ai lu l’avis de décès plusieurs fois avant d’y croire tant j’étais choqué… 

 

Ma chère Julie comme je regrette de ne pas avoir plus entretenu mon amitié avec toi, comme je regrette de ne pas avoir su la sombre nouvelle à temps pour assister à tes obsèques, comme j’aurai aimé te voir une dernière fois et te dire en revoir. Des tonnes de souvenirs me reviennent en tête. Je revoie encore notre rencontre, ce petit repas que tu m’avais préparé, le rosé, ton sourire charmeur avec les yeux à demi clos, le film que nous avons regardé, les facéties de ton chat, les caresses légères sur ton avant-bras , nos premier baisés, cette première nuit. Tu m’as frappé au cœur comme peu de femmes ont su le faire. Notre amourette fut très courte mais je me souviens de chaque détailles, je pense qu’au fond de mon cœur j’ai poursuivi l’activité pour être plus proche de toi. La femme forte est indépendante qu’elles se targuent toutes d’être de nos jours, toi tu l’étais pour de vrai. Je n’ai pas eu les moyens de retenir une femme aussi indomptable que toi, d’ailleurs personnes ne les avait. Je t’ai aimé en silence, jaloux des autres hommes à qui tu donnais e l’attention. Je t’observai pétillante et pleine de vie. Je te trouvais un cran au-dessus du monde… 

 

Des souvenir simple me reviennent en tête. La fois où tu me fessais écouter de la musique sur YouTube. La fois où tu conduisais et nous nous somme perdu à Lomme. La fois où je t’ai offert une bougie odorante. La fois où nous avons bu un verre dans un café et tu me regardais avec la tête posée sur la main les yeux à demi clos. La fois où nous avions une formation dans une grande salle et tu étais montée sur une chaise pour me faire des grands signes car tu m’avais réservé une place. La fois où nous avions une formation à Lyon et nous dormions à l’hôtel, nous sommes arrivés en retard car tu dormais si bien que je n’ai pas osé te réveiller. La fois où tu chantais. La fois où tu m’as attrapé le bras et trainé à travers la salle car tu voulais me présenter quelqu’un. La fois où j’étais triste et tu m’as embrassé le front. Tant et tant de choses... 

Merci Julie d’avoir croiser mon chemin, merci pour tout ce que tu m’as apporté. Tu me laisses une blessure grande ouverte mais tu vivras toujours au fond de mon cœur. Adieu ma Julie. Je lève mon verre de rosé en ta mémoire. 

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